12 étapes pour lancer ton SaaS 📎(+les 21 erreurs à ne pas faire pour la garder)
Temps de lecture : 10 mins - (Micro-cours) Un édition à lire pour toutes personnes qui est ou souhaitent être entrepreneur
Salut toi 👋🏼
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Ici, on parle d’acquisition, seo, copywriting, contenu, réseaux sociaux… Bref, un condensé de valeur sur un 360 degrés du marketing. 🌐
Et aujourd’hui, je te propose un mini-cours entrepreneurial. Je t’invite d’ailleurs à cliquer sur “Afficher le message en intégralité” en haut de ton email pour ne pas louper une partie.
Bonne lecture à tous ☄️
Aujourd’hui
→ Les 12 étapes pour lancer son Saas.
→ Les 21 erreurs à ne pas cocher pour monter sa boîte.
12 étapes pour lancer son Saas
Intro
Chaque insight dont je vais te parler dans cette édition est issu de la vidéo de Toinon Georget, CEO de Waalaxy. Il nous donne tout ce qui lui a permis de monter sa boîte, son SaaS : Waalaxy 👽
Si tu es plutôt vidéophile, je t’invite à regarder la masterclass en cliquant ici ⤵️
Un business existe non pas par son idée, mais par son exécution.
Comme dit Toinon, il existe + de 8 milliards d’êtres humains sur Terre, donc tu n’es probablement pas la première personne à avoir eu une idée.
Par contre, tu peux te différencier par l’exécution de ton idée.
On peut penser aux frères Samwer qui ont basé tous leurs business sur cet adage. (Si tu ne sais qui ils sont, on les appelle “Les Serial Cloneurs” et je t’invite à découvrir leur histoire ici).
Les étapes à suivre :
🔹 Se renseigner sur sa cible
J't'explique : Utilise LinkedIn Sales Navigator pour identifier et segmenter les prospects potentiels. Teste les messages via une approche personnalisée pour comprendre les besoins réels des prospects sans chercher à vendre directement.
Ressources : Comment utiliser Sales Navigator ?
🛠 Les outils : LinkedIn Sales Navigator pour la segmentation, Waalaxy pour l'automatisation des messages.
🥊 Protips : Pense à intégrer les insights tirés des interactions directes avec tes prospects pour affiner ton produit.
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🔹 Créer une landing page impactante
J't'explique : La landing page doit comporter une proposition de valeur forte, une description du produit, les trois fonctionnalités clés et un appel à l'action pour l'inscription à une version bêta.
Ressources : Les 5 questions auxquelles ta landing page doit répondre
🛠 Les outils : Wix ou systeme;io pour les landing pages, Hotjar pour les analyses de comportement utilisateur.
🥊 Protips : Utilise des images et des témoignages clients pour renforcer la crédibilité de ta page.
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🔹 Créer une inscription à la bêta
J't'explique : Mets en place un formulaire ou crée un faux compte LinkedIn pour collecter des emails et interagir avec les utilisateurs. Cette interaction précoce permet de recueillir des retours et d'ajuster le produit en fonction des réponses obtenues.
🛠 Les outils : Typeform pour les formulaires, LinkedIn pour interagir et Waalaxy pour récupérer et collecter les emails.
🥊 Protips : Encourage les utilisateurs à donner des feedbacks détaillés en offrant des incitations comme des accès anticipés ou des réductions.
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🔹 Le budget pour se lancer
J't'explique : L'investissement initial devrait couvrir les coûts pour un nom de domaine, une landing page, un logo et l'hébergement : une centaine d’euros.
🛠 Les outils : GoDaddy, Ionos et OVH pour le nom de domaine, WordPress pour la création de sites.
🥊 Protips : Priorise les dépenses qui ont un impact direct sur l'expérience-utilisateur et la valeur perçue du produit.
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🔹 Avoir son développeur en interne
J't'explique : Il est crucial d'avoir un développeur en interne pour permettre un cycle de feedback rapide et des adaptations agiles du produit. TechCrunch affirme que les startups avec des équipes de développement internes ont 30% de chances de succès en plus car elles sont plus véloces.
🛠 Exemples d'outils : GitHub pour la gestion de code, JIRA pour le suivi des projets.
🥊 Protips : Avoir un des associés en Dev / Tech.
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🔹 Choisir entre sales driven ou product driven
J't'explique : Décide si ton entreprise sera 'sales driven', avec un processus de vente complexe ou 'product driven', où le produit se vend de lui-même grâce à son efficacité et son intégration facile. Waalaxy, par exemple, est un modèle ‘product driven’, l’outil se vend tout seul grâce à un long travail sur l’onboarding client.
Une étude de Gartner rapporte que les entreprises 'product driven' connaissent une croissance organique plus rapide, avec des taux de rétention supérieurs de 15%.
🥊 Protips : Évalue les besoins et les comportements de tes clients pour choisir l'approche la plus adaptée.
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🔹 Comprendre l’enjeu dans un SaaS product driven
J't'explique : Simplifie le produit pour maximiser la valeur rapidement perceptible par l'utilisateur. Réduis la complexité et la charge cognitive demandée aux utilisateurs pour comprendre ton produit afin d’accroître les conversions.
Une étude de Nielsen Norman Group souligne que simplifier l'interface utilisateur peut augmenter la conversion de 200%.
🛠 Les outils : Mixpanel pour l'analyse des comportements utilisateur, Simplify pour des conseils sur la simplicité de l'UI/UX.
🥊 Protips : Concentre-toi sur les fonctionnalités clés qui apportent le plus de valeur aux utilisateurs sans les surcharger.
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🔹 Être en contact avec ses utilisateurs
J't'explique : Utilise un chat pour recueillir des feedbacks et adapter le produit. Ce canal permet une interaction rapide et efficace avec l'utilisateur. Trouve une organisation entre tes équipes pour processer la remontée de feedbacks et la délivrabilité de ces derniers.
🛠 Les outils : Intercom pour la gestion du support, SurveyMonkey pour les sondages, Slack pour faciliter les échanges entre équipes, Clickup pour le suivi des tâches.
🥊 Protips : Mets en place des notifications quand des nouvelles fonctionnalités ou quand des améliorations in-app ont été faites.
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🔹 Avoir un réel support chat
J't'explique : Mets en place un chat pour gérer les interactions à grande échelle, permettant une assistance rapide et personnalisée. Mets de vrais humains.
Une étude de Forrester note qu'un support chat efficace peut réduire les coûts de support jusqu'à 50% et augmenter la satisfaction client de 18%.
🛠 Les outils : Intercom pour le chat.
🥊 Protips : Intègre des FAQ et/ou un Help Center pour répondre aux questions les plus fréquentes.
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🔹 Avoir un support réactif
J't'explique : Assure une réponse rapide aux demandes des utilisateurs pour maintenir une excellente expérience. Le temps de réponse rapide est crucial pour retenir l'attention et maximiser la fidélité.
Ressources : 5 enjeux à maîtriser pour offrir un service client exceptionnel.
🛠 Les outils : Help Scout pour le suivi des performances du support, ClickUp pour la gestion des tâches, Taptouch pour s’exercer à taper plus vite au clavier.
🥊 Protips : Utilise des indicateurs de performance pour mesurer et améliorer les temps de réponse de ton équipe de support.
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🔹 Choisir son pricing
J't'explique : Fixe un prix compétitif initial et ajuste-le en fonction des retours du marché et de la perception de la valeur par les clients.
Ressources : De 0 à 1M$ de revenu en 9 mois. Sans lever**.**
🛠 Les outils : Price Intelligently pour des conseils sur la tarification, QuickBooks pour la gestion financière.
🥊 Protips : Considère l'impact psychologique des prix. Utilise des techniques pour mettre en avant ta tarification d’une certaine manière et inciter à l'achat de tel ou tel abonnement, tel ou tel produit.
Découvre comment faire cela grâce aux techniques de nos deux designeuses. Clique ici pour le savoir.
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🔹 Avoir un œil sur son chiffre d’affaires
J't'explique : Suis attentivement les revenus et ajuste les stratégies de croissance en fonction des résultats obtenus pour maximiser le chiffre d'affaires et la rentabilité. Harvard Business Review affirme que les entreprises qui utilisent des données pour piloter leurs décisions ont 5% de productivité et de rentabilité en plus. (ça paraît logique)
🛠 Les outils : Google Analytics pour le suivi du trafic et des conversions, Salesforce pour le suivi des ventes.
🥊 Protips : Utilise des tableaux de bord de suivi en temps réel pour visualiser les performances et les tendances du chiffre d'affaires.
Retrouve le détail de chacune de ces étapes expliquées par Toinon dans sa Masterclass en cliquant ici ⤵️
Maintenant que tu sais par quelles étapes passer pour monter ta boîte. Laisse-moi te donner les 21 erreurs à ne pas faire pour la garder. 👀
Les 21 erreurs à ne pas cocher pour monter sa boîte
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🔸 Embaucher 7 stagiaires.
➯ La rétention des talents est l’élément clef de la pérennité d’une boîte. Un talent qui reste, c’est un talent qui accumule de l’expérience ET de l’expertise.
Le turnover crée une interruption dans le flow de connaissances. Chaque stagiaire qui s’en va emporte avec lui une partie de l’expérience de la boîte.
Recruter 7 stagiaires, c’est voir la somme de compétences de la boîte diminuer à chaque départ.
Les stagiaires sont là pour apprendre. Ils ne sont pas payés, en l’occurrence pour cette raison. Ils ont besoin de temps de formation, de management, de bande passante.
Ce ne sont pas des sous-fifres qui ne font qu’exécuter.
Souvent, recruter un stagiaire va demander au manager :
de lui donner le contexte,
de lui expliquer comment faire,
de lui faire des feedbacks et fonctionner par aller-retour jusqu’à obtenir le bon résultat.
Finalement, ce qui aurait pu être fait en 10 mins par le manager va lui prendre beaucoup plus de temps.
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🔸 S'associer par opportunité.
➯ Quand on lance une boîte, on passe plus de temps avec ses associés qu’avec son conjoint. Et on ne se marie pas avec le premier plan cul de passage. (ou alors c’est sûrement une mauvaise idée)
L’association, c’est pareil. C’est pas parce que le pote de ton pote était chaud de rejoindre la boîte quand vous en avez discuté à 3 grammes à la dernière soirée que c’est le bon associé.
C’est un engagement énorme et la plupart des boîtes early stage qui meurent avaient juste un problème entre les associés.
Il faut partager une vision, des valeurs, apprendre à se connaître et se compléter en termes de soft/hard skills.
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🔸 Construire des partenariats.
➯ Construire des partenariats quand on monte sa boîte est une perte de temps. Déjà, car personne n’a de clients, donc personne “n’attend” votre alliance.
Utiliser des partenariats pour renforcer les aspects faibles de sa boîte est très intéressant. Nous l'avons fait nous-mêmes chez Waalaxy en nous associant à Matchers. Cela nous a permis de délocaliser l'aspect 'formation à notre outil'. Comme nous ne sommes pas bons en formation, nous avons cherché des experts dans ce domaine. Cependant, lorsqu'on lance sa boîte, il est préférable de se concentrer autrement. Notre temps était principalement consacré aux tests du produit et à la communication autour de celui-ci, c'est-à-dire à l'exécution.
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🔸 Avoir un .fr au lieu d'un .com.
➯ La question sous-jacente ici, c’est pourquoi le .com est si important vs. le .fr
Si tu veux aller à l'international, t'es catégorisé français avec un .fr. Ce n’est pas bon pour le SEO, et donc pour ta conversion.
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🔸 Etre obsédé par la concurrence.
➯ La concurrence, c’est pour les grandes boîtes. Quand tu lances une start-up, elle n’existe pas. Le marché et les opportunités sont trop énormes pour que ton concurrent ait un quelconque impact sur ta croissance.
Le meilleur focus :
se concentrer sur ses clients pour les servir au mieux.
s’inspirer de la concurrence à l’occasion, sans faire exactement pareil.
trouver son positionnement clef pour ne jamais se battre de front.
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🔸 Écouter les feedbacks de tout le monde.
➯ Tous les feedbacks ne sont pas bons à prendre. Quand tu parles de ton idée, tu vas voir que tout le monde a un avis.
Les conseils de personnes non spécialisées, comme Marie-Christine la comptable d’une asso écologique non lucrative, sont souvent sans intérêt, à moins que le produit ne soit destiné spécifiquement à leur groupe. 🤷♀️
Les incubateurs, c’est pareil : ils peuvent fournir des retours pertinents, mais il faut garder à l'esprit que la plupart des interlocuteurs sont souvent peu expérimentés et ont une connaissance limitée de l'entrepreneuriat.
Les entrepreneurs, en particulier ceux qui ont réussi il y a longtemps, peuvent présenter plein de problèmes avec leurs conseils :
Ils peuvent ne pas être actifs dans le même secteur d’activité.
Ils peuvent oublier la part de chance dans leur succès.
Rationaliser toutes les raisons de leur réussite (biais du survivant)
Le monde des affaires évolue, ce qui a fonctionné il y a 10 ou 20 ans ne garantit pas le succès aujourd'hui.
Chaque entrepreneur a ses propres avantages concurrentiels, il est important de reconnaître les siens plutôt que de suivre aveuglément les conseils des autres.
Les interlocuteurs institutionnels (banques, comptables, écoles de commerce, organismes publics) ne comprennent généralement pas les spécificités des entrepreneurs, ni leurs défis.
Le bon mindset, c’est :
S'inspirer de ceux qui ont réussi.
Comprendre son unfair advantage.
Croire fermement en sa vision tout en la remettant continuellement en question à partir des retours reçus.
Donner la priorité aux retours des clients, même s'ils ne savent pas toujours précisément ce qu'ils veulent.
*Dans le contexte de l'entrepreneuriat, un "unfair advantage" désigne un avantage compétitif unique et non-reproductible qu'une entreprise possède sur ses concurrents, souvent basé sur des ressources, des compétences ou des positions de marché que les autres ne peuvent ni copier ni acquérir facilement.
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🔸 Attendre que son produit "soit assez bon".
➯ Un produit ça se réfléchit, ça se crée et surtout : ça se teste.
Deux mots d’ordre chez nous qui régissent tous nos enjeux : tester & itérer.
Tu sors ton produit avec les standards minimum, et petit à petit tu le travailles, tu l’améliores.
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🔸 Passer de 6 à 25 en 6 mois. Sans process.
➯ Sans process définis, aucun des efforts des différentes équipes n’est coordonné. Pire, la notion d’équipe est un peu bancale. On travaille dans différentes directions, sans savoir qui est responsable de quoi, qui fait quoi exactement, ça entrâine des duplications de tâches, des conflits de priorités, bref une perte de productivité globale.
🔸 Recruter trop vite.
🔸 Ne pas être English-first.
🔸 Ne pas parler de son idée.
🔸 Avoir peur d'augmenter ses prix.
🔸 Participer à des concours de startups.
🔸 Participer à des événements de "réseautage".
🔸 Passer 3 semaines à rédiger un business plan.
🔸 Utiliser plus de feedback négatifs que positifs.
🔸 Faire des dossiers pour choper de l'argent public.
🔸 Faire des posts LinkedIn qui ne sont pas en escaliers.
🔸 Travailler tellement que tu oublies l’anniv de ta maman.
🔸 Ne pas parler à ses clients en disant "Je sais ce dont ils ont besoin".
🔸 Faire un produit gratuit (ou choisir un modèle économique “innovant”) parce que tu as trop peur de vendre.
→ Retrouve le détail de chacun des points abordés dans l’article complet.
À la place, coche ça :
✅ Pense à connaître et remplir ta déclaration d'Urssaf.
✅ Fais un produit que les gens veulent acheter.
✅ Monte une équipe de gens talentueux et passionnés.
Avec ça, tu as tout ce qu’il faut pour monter ton SaaS.
Étape suivante : gagner de l’argent. 💸
Découvre comment mettre en place un bon tunnel de conversion dans cette édition :
J’espère que cette édition t’a plu, si c’est le cas :
Un petit like 🫶🏼
Un petit commentaire pour me donner ton opinion !
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À bientôt ☄️
Très belle valeur ajoutée. J'adore. J'ai du boulot !!!
Trop bien cette édition !